Héritages
Grasset, 1932
Roman
À propos de …
C’est un livre du côté du Temps et non de la Durée, ce qui explique l’avis négatif porté par Chamson sur cette œuvre dont la volonté démonstrative lui semble trop apparente.
La critique fut pourtant assez élogieuse et Henri Pourrat lui écrit en juillet 1932 : « C’est un beau livre, et d’un écrivain et d’un homme ».
Chamson par …
Chamson. Son jugement est sans appel : « Je considère Héritages comme le plus mauvais de tous mes livres, le plus manqué et j’en vois bien les raisons. Par son décor, il aurait pu prendre place dans la Suite cévenole mais il est sans intensité poétique, sans maturation, sans profondeur, parce qu’il est plus une chronique des événements que la mise en œuvre d’une situation inscrite dans la durée. Au lieu d’être un roman de l’originel, c’est un roman de l’accidentel. » (Devenir ce qu’on est)
Mais, interrogé par un journaliste pour une émission de radio, Chamson dira : « J’ai dit, j’ai écrit, que je n’aimais pas Héritages. Du reste, à soixante ans, quand on se relit, on voudrait pouvoir tout refaire. Je crois qu’il vaut mieux faire encore. Ce qui est fait est fait. Donner et retenir ne vaut. Nos œuvres complètes, c’est tout ce que nous avons publié, bon et mauvais et le mauvais, parfois a été la source du bon… Les lecteurs sauront composer « nos œuvres choisies ». »
Éditions
Revue de Paris, 1er janvier 1932 et numéros suivants.
Héritages, ill. couleurs de F.M. Salvat, Paris : Ferenczi & fils, 1934, (Le livre illustré, n° 209).