Suite camisarde et protestante

Dans l’ordre humain, je ne connais rien de plus beau que cette aventure héroïque d’un peuple montagnard qui semble avoir voulu donner la preuve de la primauté de la conscience humaine. On croirait écouter une légende, le récit de quelque mythe plus beau et plus chargé de sens que ceux de Prométhée ou d’Hercule. Ces combattants, si peu nombreux qu’ils ne furent jamais plus de trois mille, ces soldats qui chargeaient leurs fusils d’une balle et d’un grain de blé, n’ont pas été les acteurs d’une guerre mais les témoins de la passion spirituelle qui mène les hommes vers l’accomplissement de leur destin. Et derrière eux, derrière ces légions de Castanet, campées au Camp de l’Éternel, derrière la troupe de Roland qui parcourait cette vallée, derrière la cavalerie de Catinat et les cohortes de Jean Cavalier, innombrable, se presse le peuple des martyrs, des femmes, des enfants et des vieillards qui rendent le même témoignage en ouvrant leurs mains trop faibles ou trop candides pour être chargées du poids des armes.

Discours au Désert, septembre 1935, « Résister »

Dans l’ordre humain, je ne connais rien de plus beau que cette aventure héroïque d’un peuple montagnard qui semble avoir voulu donner la preuve de la primauté de la conscience humaine. On croirait écouter une légende, le récit de quelque mythe plus beau et plus chargé de sens que ceux de Prométhée ou d’Hercule. Ces combattants, si peu nombreux qu’ils ne furent jamais plus de trois mille, ces soldats qui chargeaient leurs fusils d’une balle et d’un grain de blé, n’ont pas été les acteurs d’une guerre mais les témoins de la passion spirituelle qui mène les hommes vers l’accomplissement de leur destin. Et derrière eux, derrière ces légions de Castanet, campées au Camp de l’Éternel, derrière la troupe de Roland qui parcourait cette vallée, derrière la cavalerie de Catinat et les cohortes de Jean Cavalier, innombrable, se presse le peuple des martyrs, des femmes, des enfants et des vieillards qui rendent le même témoignage en ouvrant leurs mains trop faibles ou trop candides pour être chargées du poids des armes.

Discours au Désert, septembre 1935, « Résister »

Dans l’ordre humain, je ne connais rien de plus beau que cette aventure héroïque d’un peuple montagnard qui semble avoir voulu donner la preuve de la primauté de la conscience humaine. On croirait écouter une légende, le récit de quelque mythe plus beau et plus chargé de sens que ceux de Prométhée ou d’Hercule. Ces combattants, si peu nombreux qu’ils ne furent jamais plus de trois mille, ces soldats qui chargeaient leurs fusils d’une balle et d’un grain de blé, n’ont pas été les acteurs d’une guerre mais les témoins de la passion spirituelle qui mène les hommes vers l’accomplissement de leur destin. Et derrière eux, derrière ces légions de Castanet, campées au Camp de l’Éternel, derrière la troupe de Roland qui parcourait cette vallée, derrière la cavalerie de Catinat et les cohortes de Jean Cavalier, innombrable, se presse le peuple des martyrs, des femmes, des enfants et des vieillards qui rendent le même témoignage en ouvrant leurs mains trop faibles ou trop candides pour être chargées du poids des armes.

Discours au Désert, septembre 1935, « Résister »

La Superbe
Plon, 1967

La Tour de Constance
Plon, 1970

Castanet, le camisard de l’Aigoual
Plon, 1979

Catinat, gardian de Camargue
Plon, 1982

Les Taillons ou la terreur blanche
Plon, 1974